La Naturopathie
son histoire

La Naturopathie prend ses origines dans l’antiquité  du I au V  siècle avant JC avec Hippocrate, Soranos…

Hippocrate nous conseillait déjà : « que ton alimentation soit ta première médecine », effectivement, si nous ne changeons rien à notre mode de vie, notre mode alimentaire, comment pouvons nous rester en bonne santé ?

Au Moyen Age Avicenne traduit les oeuvres d’Hippocrate et de Galien, il élabora le « Qanûn »  c’est à dire le livre de la loi, véritable encyclopédie médicale à l’époque médiévale composée de cinq volumes, base de la médecine en Europe jusqu’au XVII siècle. Ils avaient des préceptes très particuliers concernant l’alimentation des nourrissons et des enfants.

A la Renaissance, le mouvement hygiéniste débute avec Erasme, Cornelius, Joubert, Abraham de la Framboisière,  introduisant des règles d’hygiène : lavage de main, utilisation du cure-dent, l’hygiène alimentaire. Certains médecins comme Lavoisier avaient aussi effectué le lien entre  la qualité alimentaire, l’hygiène de vie et les maladies.

Entre la fin du XVIII siècle et le début du XIX siècle, le mouvement hygiéniste prend de l’ampleur et met en place un corpus de législations sanitaires globales : l’hygiène et la santé publique, la sécurité sur le lieu de travail, l’assistance médicale gratuite dans les campagnes.

Puis vient la Révolution Française avec la notion « des droits de l’homme et du citoyen » mais aussi plus tard « des droits de l’enfant »qui le sort des contraintes ouvrières et l’amène vers l’institution publique  primaire « laïque, gratuite et obligatoire ». C’est durant cette période que la place de « l’Enfant » dans la société va commencer à se dessiner, puis au fil du temps il est question de ses besoins alimentaires, physiques et d’hygiène.

Le mouvement hygiéniste se poursuit avec deux pionniers allemands : John H Scheel crée  le  mot « naturopathie » du latin « natura » et du grec « pathos » ; le mal étudié en fonction de la nature, et Benedict Lust qui migra aux Etats Unis et créa la première école de naturopathie à New York en 1902.

Entre les deux guerres, les grands groupes industriels se développent, les médecins du mouvement hygiéniste dénoncent la mauvaise qualité alimentaire : soupes  préparées, chocolat en poudre, les plats préparés et les conserves… font leur apparition, puis l’arrivée des pesticides en 1950.

Parmi les pionniers de la médecine hygiéniste nous pouvons citer : Dr Paul Carton (1900), Dr Catherine Kousmine (1904-1922), elle travaille en 1947 pour la médecine orthomoléculaire : « la bonne alimentation selon les problématiques de santé », puis nos contemporains Pierre Valentin Marchesseau (1911-1994), André Passebecq (1920-2010), André Roux (1926-1996), Désiré Mérien (1935).

Les médecins hygiénistes se réclamant de la médecine d’Hippocrate sont encore nombreux  aujourd’hui.

Mais qu’en est t’il  véritablement de la pratique d’une approche plus naturelle et complémentaire à la médecine allopathique (médicamenteuse) aujourd’hui ?

Comment est elle perçue en France, en Europe, aux Etats-Unis  ?

Quelle place les gouvernements accepteraient ils de redonner à un meilleur équilibre entre les deux « médecines » ? En effet  de nombreux témoignages, de patients, de médecins, de centres hospitaliers expérimentaux sont recueillis dans différents reportages radio, télévision, articles scientifiques et vont en faveur de la légitimité , de l’efficacité, de la complémentarité entre les deux « médecines ».

Conclusion : irons-nous, un jour vers une reconnaissance ?

N° SIRET : 823 163 209 00039

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